Le diaphragme comment ça marche.

La fonction diaphragmatique dans un système a trois dimensions. En cours....

Le diaphragme est un organe unique par sa fonction. Il forme une coupole. Elle présente une partie verticale et horizontale dont la bissectrice représente pour chaque digitation, le point fixe de la contraction. Ce qui lui donne des orientations pressionnelles différentes selon sa forme.

Si la courbure du diaphragme se redresse à partir des bissectrices, chaque courbure présente une surface pressionnelle égale entre partie montante et horizontale.

Les anatomistes distinguent six ou sept digitations, fixées aux six dernières côtes pour chaque hémi-thorax.

Par sa face intra thoracique le diaphragme est lié au thorax. Il forme avec les intercostaux un couple complémentaire positif ou négatif alternatif.

Par sa face intra abdominale il est lié à l’abdomen. Il forme avec les abdominaux un couple complémentaire positif ou négatif alternatif.

Quand le diaphragme se contracte il redresse sa courbure qui change de forme. Il provoque une contraction négative des intercostaux. Ce qui augmente le volume intra thoracique et diminue la pression. Il provoque une contraction abdominale positive antagoniste. Ce qui réduit le volume intra abdominal et augmente  la pression.

L’inspiration comme l’expiration, est un mouvement pressionnel dépressionnel alternatif. Il est lié à un redressement suivi d’un rétablissement de la courbure du diaphragme a partir de ses bissectrices.

Il existe donc un lien entre la forme que prend le redressement du diaphragme, et la forme du thorax.

Et le refoulement  avec la forme de l’abdomen.

Dans un système uniforme la courbure redresse tous ses diamètres. Comme le thorax et l’abdomen.

A l’inspiration la contraction positive du diaphragme, négative des intercostaux et positive des muscles abdominaux, sont simultanées au temps T.

C’est la même chose à l’expiration quand le diaphragme rétablit sa courbure.

Le couple intercosto-abdominal fonctionne alternativement. Comme le biceps et le triceps pour faire fonctionner le coude.

C’est facile a comprendre car ils sont réunis par des pièces rigides l’humérus et le radius.

Avec le diaphragme thoracique la compréhension est plus difficile car il s’agit de volume. Volume et pression sont liés.

La notion d’appui diaphragmatique est importante, car on l’emploie souvent à tort. En effet le diaphragme fonctionne comme tous les muscles. Il  rapproche ses extrémités musculaires. Lié à une membrane il ne peut pas s’appuyer. Mais il doit être posé sur un objet pour garder sa forme de départ et d’arrivée. C’est le rôle de la musculature abdominale de faire que cet objet reste à sa place.

Comprendre le redressement diaphragmatique implique de séparer l’espace qui sert de lien entre le thorax et l’abdomen.

Je l’appelle l’espace interne à la coupole diaphragmatique. C’est dans cet espace que s’exerce l’action du diaphragme, sur le couple intercosto-abdominal.

Cet espace est compris entre la courbure du diaphragme et ses insertions costales. Il forme deux concavités opposées. La concavité de la courbure qui est en haut appartient à l’abdomen. La concavité des insertions qui est en bas appartient au thorax. Ce sont les insertions sur les six dernières côtes. Je l’appelle le décrochement xiphoïdien.  

Le décrochement xiphoïdien forme la base du thorax.  

C’est dans cet espace pressionnel, que je place six ou sept poulies de réflexion virtuelles, destinées à en déterminer la forme. Elles correspondent aux six ou sept digitations hémi-thoraciques décrites par les anatomistes.

On peut ainsi positionner chaque poulie de façon à ce qu’elle soit complémentaire avec celle de l’hémi-thorax opposé.

La disposition et la forme des digitations d'un thorax plat.

La courbure supérieure de chaque poulie correspond à la courbure du diaphragme. La courbure inférieure correspond à la courbure du décrochement xiphoïdien.

Chaque poulie de réflexion est ainsi liée a la fois a la courbure supérieure qui appartient a l’abdomen, et a la fois a la courbure inférieure qui appartient au thorax.

On peut donc donner un axe a chaque poulie en séparant l’hémi-poulie abdominale de l’hémi-poulie thoracique. Par la courbure inférieure de la chaque poulie l’axe est ainsi lié au centre bronchique. Par sa courbure supérieure il est lié au centre abdominal.

Dans un système uniforme l’axe de chaque poulie pour chaque digitation passe par la bissectrice de la courbure abdominale qui est en haut. Et par la bissectrice de la courbure du décrochement xiphoïdien qui est en bas.

Les centres intra thoracique et intra abdominal forment les chapes des poulies de réflexion.

Avec un thorax plat nous avons deux cas de figure.

De profil l'inspiration part du pilier fonctionnel antérieur ou du pilier fonctionnel postérieur.

On peut voir avec le diaphragme frontal les rapports entre la hauteur des parties montantes et leur lien avec les intercostaux.

Le centre thoracique résulte de l’entrecroisement des intercostaux. Il est au centre d’une ligne qui passe par le centre phrénique, et les centres bronchiques.

Le centre abdominal résulte de l’entrecroisement des grands et petits obliques. Ces muscles correspondent à l’orientation pressionnelle des parties montantes du diaphragme.

Les liaisons fonctionnelles sont liées a leur hauteur et a leur orientation.

Il est au centre d’une ligne qui passe par l’ombilic et le centre des faisceaux du transverse. Ces muscles correspondent aux orientations pressionnelles de la partie horizontale du diaphragme. Je l’appelle _ unité de surface pressionnelle ombilicale_ Elle sépare l’espace thoracique de l’espace pelvien.

Ce qui implique de séparer l’espace intra abdominal en deux parties, sus et sous ombilcale.

Elle conduit a une dissociation lombo-pelvienne.

 

C'est a dire au remplacement d'une fonction par une autre

Les chapes fixent ainsi les axes des poulies de réflexion en permettant une déformation uniforme du thorax et de l’abdomen.

Chaque poulie peut ainsi changer de diamètre sans que le diaphragme refoule. Car les muscles du diaphragme rencontrent une résistance à leur contraction et à leur relâchement dans les deux temps respiratoires.

C’est la présence du vide pleural qui permet au diaphragme de se comporter comme n’importe quel muscle, c'est-à-dire de modifier sa longueur en se redressant.  

Le  diaphragme présente au niveau du centre phrénique, Deux muscles liés au rachis. Ce sont les piliers anatomiques lombaires et cervicaux.

Ils permettent de positionner chaque hémi-thorax par rapport à la verticale dans les trois plans.

Dans un système uniforme, on peut séparer 4 digitations du diaphragme, dont la contraction oppose les deux hémithorax dans les diagonales.

Elles passent par le centre phrénique. Elles établissent la liaison entre les angles antérieur et postérieur des côtes, dans les trois plans. Ce qui implique un fonctionnement hémi-thoracique uniforme avant d’être thoracique.

Pour que le thorax se déploie de façon uniforme, il faut que les côtes s’ouvrent sans monter ni descendre.

Ainsi un diaphragme qui se contracte deux cents millions de fois au cours d’une vie, engendre deux cents millions de fois une contraction abdominale.