Le Diaphragme.

A quoi sert le diaphragme? Il sert a la respiration. La réponse est la meme que si vous posez la question a quoi sert le biceps ? Il sert a manger.

  La musculature du diaphragme sert a ouvrir le thorax.

Il est important de le souligner car en médecine on ajoute il provoque la dépression qui permet le remplissage des poumons.

La différence c' est que sans ouvrir le thorax on peut provoquer la meme chose. Heureusement pour les gens agés.

Tous les diaphragmes provoquant la meme chose, on peut les séparer en trois façons de provoquer une dépression.

  _Il augmente le volume intra thoracique dans les trois dimensions.

  _Il augmente le volume intra thoracique dans deux dimensions.

  _Il augmente le volume intra thoracique sans ouvrir le thorax, par refoulement.

Le diaphragme est formé d'un ensemble de muscles qui se comportent comme tous les muscles. Il se contracte en diminuant sa longueur en partant du centre ou d'une extrémité. 

  A_  C'est sa fonction musculaire.

Mais le diaphragme est en meme temps une membrane liée au vide pleural.

  B_ C'est sa fonction pressionnelle dépressionnelle. 

Mais étant lié a une fonction hémi-thoracique, a besoin d'une contraction antagoniste croiséee qui passe par les piliers cervico-lombaires.

  C_ C'est sa fonction liée a la verticale.

En séparant ces trois fonctions on peut comprendre les dysfonctions qui affectent cet organe.

Rappelons que comme pour le biceps et le triceps pour le coude, la contraction musculaire positive repose sur une action complémentaire négative.

Cela permet d’avoir la position de départ et son retour a la même position. Ainsi les digitations hémi-thoraciques du diaphragme s’opposent aux intercostaux du même côté.

 

Par l’intermédiaire des P. anatomiques en diagonale, elles s’opposent aux digitations et aux intercostaux de l’hémi-thorax opposé. 

Dans un système uniforme la contraction des digitations passe par la bissectrice pour chaque point de la courbure. Ce qui détermine les rapports entre partie verticale et horizontale hémi-thoraciques.

La verticalité squelettique implique le passage par les piliers anatomiques des digitations des deux hémi-thorax. Ce qui positionne le centre phrénique sur la verticale.

Comme le biceps et le triceps le diaphragme forme un couple fonctionnel positif ou négatif, avec les intercostaux thoraciques dans les diagonales.

 

Mais le positionnement des angles costaux qui donne sa forme au thorax implique que les insertions costales soient positionnées par rapports aux insertions vertébrales des piliers anatomiques cervico-lombaires.

La courbure du diaphragme sépare deux espaces liés fonctionnellement. Les espaces sus et sous diaphragmatiques.

 

      L’espace sus diaphragmatique est lié à la face intra-thoracique du diaphragme et aux intercostaux croisés.

Il est séparé en deux parties par ce que j’appelle une unité de surface dépressionnelle inspiratoire ou pressionnelle expiratoire.

Elle passe par les centres bronchiques. Elle sépare les six premiers espaces intercostaux liés au sternum des six derniers espaces qui forment le décrochement xiphoidien.

 

      L’espace sous diaphragmatique est lié à la face abdominale du diaphragme, et aux abdominaux croisés.

Il est séparé en deux parties par ce que j’appelle l’unité de surface pressionnelle inspiratoire ou dépressionnelle expiratoire. Elle passe par l’ombilic. Elle sépare l’espace abdominal en un espace sus et sous ombilical.

Cette division des deux espaces conditionne une fonctionne uniforme du thorax.

En effet pour une fonction normale du diaphragme, le thorax doit s’ouvrir en se déployant. Les côtes ne doivent ni monter ni descendre en se reployant.

La dépression inspiratoire augmente la pression abdominale liée à la réduction de son volume. La pression expiratoire liée à la réduction du volume thoracique, provoque une dépression abdominale.

Pression et dépression s’exercent dans ce que j’appelle l’espace interne a la coupole diaphragmatique. Il est compris entre les insertions et la courbure du diaphragme. Dans le même espace on trouve les insertions abdominales.

C’est dans cet espace commun à l’espace intra thoracique et intra abdominal, que s’exercent :

La dépression inspiratoire simultanée à la pression abdominale, et la pression expiratoire simultanée a la dépression abdominale.

Cette fonction conditionne la contraction du diaphragme par redressement de sa courbure, nécessaire à une fonction uniforme.  

 

Ce qui ne peut se faire sans la présence du vide pleural.

 

   L’échappement d’une liaison antagoniste normale.

 

Quel que soit le niveau sur lequel elle agit, une contraction musculaire nécessite une contraction antagoniste qui lui permet de revenir a sa position de départ.

L’échappement musculaire est une définition qui différencie la contraction normale d’un muscle opposé à son antagoniste normal.

Les liaisons positive et négative sont liées à un niveau déterminé pour une fonction précise.

Prenons le psoas iliaque, la contraction positive de l’iliaque entraine une contraction négative étagée du psoas. Elle permet au centre de la courbure lombaire, de se positionner par rapport à la verticale des piliers anatomiques.

 

Mais la contraction positive de l’iliaque, peut entrainer une contraction négative simultanée des quatre faisceaux du psoas de trois ou de deux. Au lieu de construire une courbure liée à la verticale vous pouvez provoquer un déjettement qui décale la verticale. En remplaçant une déformation par une articulation a des niveaux différents. Il y a toujours une contraction ilio-psoïque positive négative mais elle échappe à la verticale des piliers anatomique. Changer la verticale modifie tout des pieds à la tête.

 

L’échappement diaphragmatique.

Comme l’iliaque et le psoas les muscles du diaphragme sont liés a la verticale des piliers anatomiques, en passant par le centre phrénique. Par son action il ouvre le thorax dans les trois dimensions.

Le thorax étant séparé par le sternum et le rachis le diaphragme à une fonction hémi-thoracique. Elle devient thoracique par son passage par les piliers anatomiques qui mettent en opposition positive ou négative les deux hémi-thorax.

Cette opposition dépend du positionnement des insertions hémi-thoraciques dans les diagonales.

Nous avons vu les conditions nécessaires à cette action. Contraction positive a la bissectrice pour ses dimensions hémi-thoraciques et passage par les piliers anatomiques pour la verticalité. Contraction négative pour les intercostaux hémi-thoraciques.

 

Le positionnement dans les diagonales nous donne les surfaces d’application pressionnelles dans les trois plans. 

 

L’échappement pressionnel inspiratoire.

Le refoulement abdominal.

Les muscles attachés aux angles antérieurs et postérieurs des côtes passent par les piliers dans les diagonales. Les bissectrices sont à égales distance par rapport a la ligne médiane. Ce qui donne un thorax de forme quadrilatère.

L’opposition des surfaces pressionnelle se fait par rapport aux P.A.

Le diaphragme agit en fonction de la position de ses insertions sur les six dernières côtes par rapport à la verticale.

L’angle normal du col positionne les insertions postérieures, en arrière du corps vertébral. Ce qui avec la courbure lombaire place les piliers anatomiques sur la verticale.

Il positionne ainsi les bissectrices du diaphragme, attachées aux angles antéro-postérieurs de chaque hémi-thorax.

Ainsi que le centre phrénique dans les diagonales.

Cet angle peut se décaler vers l’avant en effectuant une rotation.

Il modifie les orientations et les rapports des parties montantes et horizontales des Surfaces.Press. entre elles et avec les P.A. placés sur la verticale.

L’orientation des diagonales rapproche les insertions liées aux angles attachés au sternum et décale les bissectrices.

L’inspiration part des bissectrices des S.Press.postéro-latérales et s’opposent aux antéro- latérales sans passer par les P.A. L’action antagoniste négative des intercostaux se fait d’arrière en avant. Ce qui veut dire que le thorax s’ouvre sans se déployer.

La S.Press. antérieure dont la partie montante est réduite provoque un refoulement sus ombilical.

L’angle du col peut aussi se décaler vers l’arrière. Ce qui inverse les rapports entre les parties montantes frontales et sagittales.

Elles empêchent l’ouverture sagittale du thorax en écartant les deux hémi-thorax.

 

L’échappement dépressionnel expiratoire les piliers fonctionnels.

L’inspiration  provoque une dépression à partir des centres bronchiques, qui déploie les 2 hémi-thorax dans les trois dimensions.

C’est le passage par le centre phrénique et les P.A. qui rendent solidaire  les deux hémi-thorax. 

Une rotation au niveau du col symétrique des 2 hémi-thorax ne change pas la verticalité des P.A. dans le plan frontal. A l’inspiration comme à l’expiration.

Dans le plan sagittal c’est différent.

La rotation provoque à l’inspiration un décalage vers l’avant ou vers l’arrière, des angles rachidiens des côtes.

Elle rapproche ou écarte les insertions du diaphragme de la verticale des insertions des P.A.

Elle est compensée par la dissociation ilio-psoïque avec un déjettement antérieur ou postérieur. Ce qui déplace vers l’arrière ou l’avant les bissectrices et le centre phrénique.

C’est la courbure thoracique qui permet de retrouver la verticale avec un repositionnement des angles costaux.

Costo-vertébral postérieurs et costo-sternal antérieurs.

La respiration a besoin des piliers qu’ils soient anatomiques ou fonctionnels, pour la liaison des deux hémi-thorax.

Ce qui oblige la liaison thoraco- pelvienne à s’organiser dans les deux temps respiratoires, avec l’échappement inspiratoire et les piliers fonctionnels a l’expiration.

Si a l’inspiration la dépression inspiratoire à court-circuité les piliers anatomiques, à l’expiration ils seront court-circuités par la dépression abddominale. Ce qui implique la mise en place de piliers fonctionnels.

Les surfaces pressionnelles tridimensionnelles liées aux piliers fonctionnels, s’opposent avec des orientations particulières. Ce qui entraine les deux hémi-thorax dans des liaisons différentes.

La courbure pelvienne est liée par sa liaison thoraco-pelvienne a l’appareil respiratoire. Son antéversion ou sa rétroversion permet de rétablir la verticale. Grace a la dissociation ilio-psoïque lombaire et cervicale, et a la forme sphérique de la coxo-fémorale.

La dépression inspiratoire met en place un couple antagoniste qui rend les intercostaux négatifs d’arrière en avant et de bas en haut ou l’inverse.

La dépression abdominale expiratoire rend les muscles de l’abdomen négatifs en sens contraire.

C’est l’unité de surface ombilicale qui sert qui de base à l’entrecroisement dépressionnel abdominal. Il forme le pilier fonctionnel avec les faisceaux du petit ou du grand oblique qui accompagnent le déjettement postérieur ou antérieur.

 

Ce qui provoque la rupture thoraco-pelvienne nécessaire a la mise en place des articulations du rachis. 

 

La scoliose.

Qu’elle soit congénitale ou acquise les processus sont les mêmes. La différence repose sur des rapports à la verticale dans le plan frontal.

Ces rapports peuvent être thoraciques ou hémi-thoraciques.

Thoraciques ce sont les plus fréquentes. Elles provoquent des inflexions vertébrales compensées par la formation de courbures.

 

Hémi-thoraciques, elles engendrent les rotations vertébrales. Elles découlent des rapports pressionnels asymétriques dans les diagonales.

Les surfaces d’application pressionnelle dépressionnelle entrainent une rotation du thorax.

C’est la présence des piliers fonctionnels hémi-thoraciques a l’expiration, qui entraine la rotation du rachis.

 

La verticale des piliers cervico-lombaires, repose sur les centres de translation cervico-lombaires. Ils sont placés au centre des courbures.

Leur positionnement dépend de la position de la verticale sur les disques de transition des courbures.

La liaison vertébrale des piliers des intercostaux nous donne la liaison thoraco-cervicale. Les piliers sont complémentaires comme les digitations et les intercostaux.

Ainsi le couple diaphragme intercostal ne peut pas fonctionner dans un système a trois dimensions, sans une fonction abdominale qui s’exerce elle aussi dans les trois dimensions.

La verticalité implique un départ a la tibio-tarsienne. Bien que tres souvent on la trouve en avant ou en arrière.

Cette articulation de flexion extension est fonctionnellement associée a l'articulation sphérique coxo-fémorale. C’est ce qui lui donne une possibilité de réglage d’une grande précision.

L’articulation coxo-fémorale doit être étudiée avec la tibio-tarsienne, pour se positionner sur les piliers anatomiques cervico-ombaires.

Ce qui permet de fixer les otolithes et la tibio-tarsienne sur la verticale.

 

La détection précoce de la scoliose.

 

Elle est en rapport avec le couple diaphragmatico-intercostal et le couple diaphragmatico-abdominal. Les fonctions étant hémi-thoraciques avant d’être thoraciques elles sont croisées dans les diagonales.

 

Quand les piliers anatomiques sont positifs, les piliers des intercostaux sont négatifs dans chaque temps respiratoire. Les piliers liés aux intercostaux sont croisés dans les diagonales. Séparés des piliers lombaires également croisés.

 

L'entrecroisement est symétrique par rapport a la verticale. ce qui leur donne une valeur précise.

 

Pour détecter la scoliose il faut s’attacher a l’étude de la fonction respiratoire. La scoliose doit se trouver la avant la verticale.

L’étude des rapports entre les piliers anatomiques et les piliers des intercostaux, peut révéler de façon précoce une scoliose à venir c’est tout l’intérêt.

C'est leurs rapports dans les diagonales dans chaque temps respiratoires.

Et leur liaison par rapport a leurs insertions sur la verticale.