Précis d’anatomo-pathologie du diaphragme thoraco-pelvien.

Il s’agit du grand absent de la médecine pour la compréhension de ses mécanismes. On peut l’appeler broncho-intestinal pour l’importance de ses relations organiques.

Le diaphragme et le contenu thoracique.

C’est l’espace pulmonaire. Il est séparé en deux espaces par l’unité de surface dépressionnelle bronchique. Elle résulte de l’entrecroisement des muscles intercostaux.

Il est séparé du contenu abdominal par le diaphragme dont il faut séparer les deux faces. Une face thoracique et une face abdominale.

La face thoracique.

La coupole thoracique anatomique est placée au centre du thorax. Sa face thoracique correspond aux centres bronchiques. Elle sépare les 6 premières côtes des 6 dernières. Ce qui partage le thorax en deux parties. Anatomiquement elle sépare le thorax de l’abdomen.

Dans un système uniforme la coupole sépare les intercostaux croisés sus et sous xiphoïdiens liés au sternum et au rachis. Ce qui donne un centre au thorax, et un déploiement thoracique dans les trois dimensions. L’espace au dessus de la coupole est associé á l’angle sternal sagittal et aux six premières vertèbres thoraciques.

Le diaphragme et le contenu thoraco-pelvien.

Le diaphragme présente donc deux faces liées á deux espaces différents. Une face thoracique, qui forme un couple inspiratoire diaphragme intercostaux. Et une face abdominale, qui forme un couple expiratoire diaphragme muscles de l’abdomen.

La face abdominale.

 Elle est séparée en deux espaces par l’unité de surface pressionnelle ombilicale. Elle résulte de l’entrecroisement des muscles de l’abdomen au centre du transverse.

Elle sépare les muscles de l’abdomen sus ombilicaux liés au thorax, des muscles sous ombilicaux liés au bassin.

Dans un système uniforme la face abdominale du diaphragme est liée au centre de l’abdomen, ce qui donne un reploiement abdominal dans les trois dimensions.

Mais pour que le diaphragme fonctionne dans un système uniforme il faut que les deux espaces auxquels il est relié aient un centre. C’est pourquoi J’ai séparé á partir de ces centres les espace thoracique et abdominal par des surfaces bronchique et ombilicale.

C’est le vide pleural thoracique qui sépare les deux espaces au temps T.  Il provoque la contraction du diaphragme entre la pression par sa face abdominale et la dépression par sa face thoracique.

Mais pour que la contraction du diaphragme déforme ses courbures sans refouler, elle implique un espace commun aux deux faces.

Il est évident qu’un seul espace doit augmenter de volume.

L’espace interne á la coupole.

La division du thorax et de l’abdomen en deux espaces met en place un troisième espace que j’appelle l’espace interne á la coupole diaphragmatique. Il réunit le dôme diaphragmatique á ses insertions. Ce qui assure une contraction du diaphragme qui se déforme sans se déplacer.

L’espace interne á la coupole est á la fois thoracique et abdominal.

La face thoracique sépare le thorax á partir du centre de l’U S dépressionnelle.

La face abdominale correspondant á ses insertions sépare l’abdomen á partir du centre de l’U S pressionnelle.

L’espace interne á la coupole, parties montantes et horizontale sépare l’U S dépressionnelle de l’U S pressionnelle. L’espace concerne les six derniers intercostaux associés aux faisceaux antérieurs sus ombilicaux. Et les six premiers liés au sternum avec les faisceaux postérieurs sus ombilicaux.

Nous avons une action verticale dans l’orientation de la partie horizontale des courbures et une action horizontale dans l’orientation des parties montantes. Cette action croisée concerne l’espace sus ombilical. Cette action s’inverse avec l’entrecroisement des faisceaux sous ombilicaux.

La face thoracique du diaphragme est associée au vide pleural. Ce qui rend l’espace interne á la coupole thoraco-abdominal également associé au vide pleural.

Les courbures se redressement á l’inspiration et retrouvent leurs diamètres á l’expiration.

La liaison d’un espace pressionnel lié á un espace dépressionnel fait tomber la pomme de l’arbre. D’un côté nous avons une action sur le transit intestinal, et de l’autre sur le transit bronchique en sens contraire quatre fois par minute.

Prenons la contraction positive du diaphragme â l’inspiration. Elle provoque une contraction négative uniforme inspiratoire des intercostaux. Il augmente le volume thoracique. Et en même temps une contraction positive uniforme inspiratoire abdominale. Il diminue le volume abdominal.

Nous avons deux actions contraires des deux faces du diaphragme. Si les deux faces ont la même action il s’agit d’un refoulement.

A l’expiration le diaphragme ne se relâche pas, il se contracte négativement. Nous avons á l’expiration comme á l’inspiration une action contraire des deux faces du diaphragme. Le vide pleural c’est le vilebrequin du moteur á explosion. Plus complexe car au lieu du piston c’est le cylindre qui est la partie mobile. Et au lieu de deux dimensions il y en á trois.

Piliers anatomiques et piliers fonctionnels dans un système uniforme.

Les piliers anatomiques du diaphragme et des intercostaux dépendent du positionnement de leurs insertions. Au centre phrénique ils dépendent de la façon dont fonctionnent les courbures. Cette fonction concerne les deux hémi-thorax par rapport aux piliers. Ils sont donc liés á la fonction respiratoire.

Les piliers du diaphragme sont donc anatomo-fonctionnels.

Et le bassin qui fait partie du rachis est également lié á la fonction respiratoire.

Il est donc nécessaire de séparer les fonctions rachidienne et respiratoire du diaphragme.

Le bassin et sa fonction rachidienne.

C’est sa fonction squelettique avec les vertèbres sacrées. 

Le positionnement de la verticale au niveau de l’insertion des piliers du diaphragme repose sur la dissociation de l’iliaque et du psoas de même niveau.

Cette dissociation est une contraction d’orientation contraire de l’iliaque et du psoas. Elle positionne les piliers au centre de la courbure pelvi-lombaire. Elle est associée à un décalage de la tibio-tarsienne vers l’avant. Elle positionne la verticale des piliers.

Elle s’oppose à une séparation de l’iliaque et du psoas qui provoque une bascule du bassin. Il prend son indépendance par rapport aux vertèbres lombaires.

Le bassin et sa fonction respiratoire.

Il est associé á l’espace sous ombilical.                                                                                 

Le bassin rachidien est liée á la fonction respiratoire par son contenu.

Avec les ailes iliaques le bassin forme un espace pressionnel. Il est donc lié á l’espace pressionnel abdominal. Par son intermédiaire il est donc lié á l’espace dépressionnel thoracique.

Il est associé aux bissectrices des courbures du diaphragme et á ses piliers. Ce qui établit un lien entre les muscles thoraciques sus ombilicaux et les muscles pelviens sous ombilicaux.  

 

La pathologie diaphragmatique fonctionnelle.

Le diaphragme á des implications qui dépassent de loin mes compétences. Je ne peux parler que de mes observations.

L’échappement fonctionnel.

Les piliers anatomiques du diaphragme et des intercostaux sont nécessaires á la fonction inspiratoire et expiratoire. Mais pour être fonctionnels il faut que leurs insertions et le centre phrénique soient placés sur la verticale. Ce qui leur permet de correspondre á la contraction des digitations, au niveau des bissectrices des deux hémi-thorax. Dans ces conditions l’inspiration et l’expiration sont uniformes.

Dans le cas contraire la fonction respiratoire cesse d’être une fonction uniforme. Les piliers anatomiques cessent d’être fonctionnels dans les trois dimensions. Ils sont remplacés

Pour qu’un muscle soit fonctionnel il faut que sa contraction soit positive ou négative á partir de son centre ou d’une de ses extrémités.

J’appelle un échappement fonctionnel une contraction des piliers positive ou négative associé á des digitations dans un plan. La contraction tridimensionnelle du diaphragme devient unidirectionnelle. Ce qui remplace l’action uniforme par une action bi-directionnelle inversée pour l’inspiration et l’expiration. Ce qui donne un échappement des couples diaphragme intercostaux et intercostaux abdominal dans les deux autres dimensions.

Leur contraction étant nécessaire ils sont donc remplacés par des piliers fonctionnels formés par des muscles de l’abdomen. Association complexe en liaison avec  une orientation différente de la verticale.

La contraction des piliers anatomo-fonctionnels repose sur leur fixité au rachis. La contraction des piliers fonctionnels liés á l’abdomen trouve son point d’attache au niveau de l’unité de surface ombilicale. Point d’attache mobile sans relation rachidienne.

La rupture des liaisons pelvi-lombaire et cranio-cervicale est très fréquente. Ce qui donne la grande variété des courbures rachidiennes.

La grande variété des relations du diaphragme avec les intercostaux et l’abdomen donne des formes très différentes. Inextricables sans une parfaite connaissance de leurs liaisons.

Les liaisons du diaphragme avec l’abdomen sont perçues de façon très érronées mais admises. Les liaisons avec le rachis par contre sont incompréhensibles au plus haut niveau.

L’échappement pressionnel Inspiratoire c’est le refoulement sus ou sous ombilical. L’échappement dépressionnel expiratoire c’est le retrait abdominal sus ou sous ombilical. Leur localisation dépend de la position de la verticale.

Sans cette verticalité les fonctions inspiratoires et expiratoires se séparent.

L’échappement pressionnel inspiratoire sagittal remplace le déploiement thoracique par une montée du thorax. Ce qui ajoute une rotation sternale dans le sens des aiguilles d’une montre. Il est suivi d’un échappement  expiratoire frontal. Ce qui rapproche les deux hémi-thorax en fermant les angles postérieurs des côtes.

L’échappement pressionnel inspiratoire frontal remplace le déploiement thoracique par un écartement des deux hémi-thorax. Il est suivi d’un échappement expiratoire sagittal. Ce qui  rapproche les angles antéro-postérieurs des cotes. Ce qui ajoute une rotation sternale dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Les piliers fonctionnels intercosto-diaphragmatiques deviennent des piliers fonctionnels correspondant á leur orientation.

Le vocabulaire lié au rachis.

Les termes lordose et cyphose sont inappropriés. Le premier car il sépare la courbure lombaire du bassin. C’est la courbure pelvi-lombaire inséparable. Le second car il sépare les vertèbres thoraciques du thorax qui est la courbure thoracique á laquelle elles sont attachées. Egalement inséparables.

Dans le plan frontal c’est une scoliose un terme qui ne définit rien. Ce sont des piliers fonctionnels liés á l’abdomen orientés sur un hémi-thorax. Associés á une orientation croisée á un pilier fonctionnel antérieur ou postérieur de l’hémi-thorax opposé ils provoquent une rotation du rachis.

La courbure pelvi-lombaire.

Elle peut être séparée en trois parties différentes.

Une courbure indépendante du bassin.

Une courbure pelvi-lombaire au dessous des piliers anatomiques. Ce qui correspond á l’espace pelvien sous ombilical.

Par une courbure pelvi-lombaire au dessus des piliers anatomiques. Ce qui correspond á l’espace thoraco-pelvien.

Les deux premières sont associées á un décalage antérieur de la verticale tibio-tarsienne. La troisième á un décalage postérieur.

La colonne vertébrale thoracique. 

Elle peut être séparée en deux parties.

Une partie liée á l’espace sus xiphoïdien. Au dessous des attaches des piliers thoraciques des intercostaux. Ce qui correspond á l’espace broncho-sternal.

L’autre liée á l’espace sous xiphoïdien sus ombilical. Ce qui correspond á l’espace broncho-ombilical.

En séparant la colonne vertébrale de cette façon on intègre sa fonction á l’espace interne á la coupole.

C’est á partir de l’unité de surface bronchique que s’effectue au temps T le déploiement thoracique. Et simultanément le redressement de la colonne thoracique.

La courbure cervicale.

Séparée en trois parties différentes par les insertions des piliers des intercostaux.

Une courbure indépendante de la tête.

La moitié supérieure est liée á la tête comme la moitié inférieure lombaire est liée au bassin.                                                              

La moitié inférieure est liée au thorax.

Les insertions des piliers sont á la verticale du centre phrénique. L’absence de liaison rachidienne fait disparaitre la verticale.

 

La complexité de la verticale squelettique très souvent en défaut, fait douter de la verticalité naturelle chez l’homme. Si la verticale squelettique n’est pas naturelle elle á nécessité au préalable, un développement considérable des possibilités de connexions cérébrales.

Une place á part doit être donnée á la scoliose appelée idiopathique. C’est une scoliose non compensable. Est t’elle congénitale ou acquise ?

Les moyens les plus modernes devraient permettre aux spécialistes de s’en assurer.

En effet avant la position assise les piliers anatomiques sont en fonction á l’horizontale. Ils se contractent donc opposés aux bissectrices des courbures á l’inspiration et á l’expiration. Dans les trois dimensions. Il n’y á aucune raison pour que la verticale des insertions cervicale et lombaire des piliers avec le centre phrénique ne correspondent pas. A l’expiration on doit pouvoir détecter un pilier fonctionnel qui n’utilise pas les piliers anatomiques. Si cette détection se confirme elle devrait permettre de mettre en place les précautions appropriées.

Si mon programme trouve la place qu’il mérite en médecine, le bricolage de génie de nos orthopédistes á qui nous devons beaucoup devrait être simplifié.

 

La gamba

Les orientations hémi-thoraciques dans une fonction uniforme.

 

Elles dépendent de la position des carrefours bronchiques hémi-thoraciques. Elles positionnent les angles hémi-thoraciques.  

Fermeture du thorax dans la troisième dimension.

A gauche le couple diaphragme intercostaux interne á la coupole. C’est la liaison des digitations au centre phrénique avec leurs insertions intercostales.

Au centre le couple diaphragme intercostaux interne á l’espace intra thoracique.

Avec les carrefours bronchiques et l’entrecroisement des intercostaux on á une unité de surface bronchique.

 

A droite le couple diaphragme abdominaux interne á l’espace intra abdominal.

L’image ci-dessous vous montre une respiration duale á deux dimensions.

Les centres bronchiques sont rapprochés ou éloignés et décalés vers l’arrière ou l’avant. Ce qui modifie les orientations respiratoires. Ce qui modifie la forme du thorax et la forme du centre phrénique.

 

L’image de profil vous montre l’angle sacré. C’est de cet angle que dépend la position des piliers et du centre phrénique.