EN TANT QUE CONTENANT LE BASSIN FAIT PARTIE DE LA COLONNE VERTEBRALE.

 

Le bassin et sa liaison lombaire.

Le bassin par l’intermédiaire du sacrum appartient à la colonne vertébrale. Il forme avec les cinq dernières vertèbres et le sacrum la courbure lombaire. Elle est séparée de la courbure thoracique liée aux angles costaux.

La courbure thoracique liée au thorax positionne le centre phrénique. Elle conditionne la fonction diaphragmatique dans les trois dimensions.

La courbure lombaire concave positionne en son centre les piliers du diaphragme.

Pour cela elle doit être séparée en deux parties.

Une hémi-courbure thoraco-lombaire.

Une hémi-courbure pelvi-lombaire.

Elle est représentée ici à gauche avec son angle d’orientation qui correspond au centre des deux hémi-courbures.  

Ce centre correspond aux attaches des piliers anatomiques liés à la verticale.

 

L’ensemble étant articulé au niveau coxo-fémoral et tibio-tarsien.

Le bassin et sa liaison squelettique cervicale.

Organisée comme la courbure lombaire elle doit être divisée en deux hémi-courbures.

Une hémi-courbure cranio-cervicale.

Et une hémi-courbure thoraco-cervicale.

 

 Le centre des deux hémi-courbures correspond aux piliers des intercostaux liés a la verticale.

Le bassin et sa liaison thoracique.

Si les courbures précédentes sont normales elles positionnent le centre phrénique. De cette position dépend la fonction respiratoire, et la forme de la courbure thoracique.

Les vertèbres de transition pelvi-lombaire, thoraco-lombaire, cervico-thoracique, et cranio-cervicale  sont positionnées sur la verticale.

 

Les vertèbres de translation cervicale et lombaire sont placées sur la même verticale, en avant de la verticale des vertèbres de transition.

Le bassin et sa liaison thoracique.

Si les deux courbures précédentes sont normales elles positionnent le centre phrénique. De cette position dépend la fonction respiratoire, et la forme de la courbure thoracique.

Les vertèbres de transition pelvi-lombaire, thoraco-lombaire, cervico-thoracique, et cranio-cervicale  sont positionnées sur la verticale.

Les vertèbres de translation cervicale et lombaire sont placées sur la même verticale, en avant de la verticale des vertèbres de transition.

 

 

EN TANT QUE CONTENU LE BASSIN FAIT PARTIE DE LA FONCTION RESPIRATOIRE.

 

Le bassin et sa liaison respiratoire. 

Il forme avec le thorax le contenu thoraco-pelvien.

Il est lié au diaphragme thoracique et par son intermédiaire aux angles costaux. Il est donc lié par son action au contenu thoracique et abdominal qui s’exerce dans les trois dimensions.

Il est représenté ici à gauche, avec sa liaison pressionnelle thoracique et abdominale séparée par le diaphragme.

Le bassin et son contenu sont liés à l’appareil respiratoire. Ils sont donc liés aux mécanismes pressionnels thoraco-pelviens.

Ce qui rend son étude particulièrement difficile.

 

La musculature abdominale se positionne en fonction des bissectrices des courbures du diaphragme.

L’’antéversion du bassin associée à une séparation de l’iliaque et du psoas.

La dissociation ilio-psoïque normale étagée positionne les insertions vertébrales des piliers anatomiques.

La dissociation ilio-psoïque étagée remplacée par une séparation de l’iliaque et du psoas provoque un décalage des insertions des P.A vers l’arrière. Le rachis se sépare du bassin en formant une articulation lomb-sacrée.

La séparation de l’iliaque et du psoas s’associe à une cyphose thoracique.

Les piliers anatomiques, Les piliers des intercostaux se séparent de la verticale.

 

L’orientation du centre phrénique sur l’horizontale est différente.

La position des vertèbres de translation lombaire et cervicale et les piliers fonctionnels expiratoires.

Ils succèdent à l’échappement inspiratoire.

L’échappement inspiratoire et les piliers fonctionnels expiratoires sont liés a la différence de hauteur des parties montantes.

Avec la scoliose les différences de hauteur sont hémi-thoraciques.

Leur décalage par rapport à la verticale modifie l’orientation des P.A et des P.des Intercostaux.

Ce qui provoque une réorganisation des muscles de l’abdomen pour former des piliers fonctionnels.

 

 

Le traitement antalgique en cyphose lié à la séparation de l’iliaque et du psoas.

Il donne lieu à une aggravation des troubles du rachis.

Ce qu’on appelle la gymnastique en cyphose.

Le blocage des articulations pelvi-lombaires ne permet pas leur mobilité. Ce qui entraine une accentuation  de la courbure thoracique ainsi qu’une déformation du thorax.

En associant la courbure thoraco-lombaire à la courbure thoracique on obtient une cyphose de grande amplitude. Elle détache la courbure pelvi-lombaire.

On remplace la courbure concave lombaire par une courbure convexe.

Ce qui décale encore plus le pilier fonctionnel.

 

Mais le plus important se situe au niveau thoracique avec les changements costaux et leurs rapports avec le diaphragme.

Comme contenu L’angle pelvi-lombaire positionne le centre phrénique sur la verticale.

Avec l’antéversion pelvienne, le centre phrénique se décale vers l’arrière et met en place un pilier fonctionnel postérieur.

Avec la rétroversion pelvi-dorso-lombaire, le centre phrénique se décale vers l’avant et met en place un pilier fonctionnel antérieur.

 

Ce qui nous ramène à la fonction respiratoire facile à mettre en œuvre au niveau scolaire.

La Colonne thoracique est placée entre les vertèbres de transition thoraco-lombaire et thoraco-cervicale.

Mais le moteur respiratoire est attaché aux six dernières côtes.

La colonne thoracique étant liée au thorax le contrôle du rachis doit commencer par les vertèbres de transition thoraco-lombaires.

L’image de gauche montre un visage qui regarde dans deux directions opposées. Ce qui fixe la position de la verticale.

 

Les images de droite montrent deux visages qui regardent dans la meme direction. 

 Voici une image simplifiée des courbures de la colonne vertébrale avec la tête et le bassin.

Les cheveux des persos montrent la convexité des courbures.

Les images montrent avec la direction des flèches le redressement pelvi-lombaire qui ne doit pas être dissocié.

Le redressement de la colonne thoracique qui ne doit pas être dissocié du thorax.

 

Le redressement cranio-cervical qui ne doit pas être dissocié.

La mobilité pelvi-lombaire c’est la dissociation ilio-psoïque. Avec les dessins suivants elle est remplacée par une mobilité pelvienne séparée de la mobilité thoraco-lombaire.

La position assise et l’importance de l’angle lombo_sacré.

Le dessin de gauche montre un angle sacro_lombaire qui positionne la verticale sur le centre phrénique.

Les deux dessins suivants à droite montrent un angle lombo_sacré, qui positionne la verticale squelettique en avant et en arrière du centre phrénique.

Dans les deux cas la dissociation pelvi-lombaire est remplacée par la mobilité pelvienne. Associée à un redressement ou une accentuation des courbures.

En position assise l’angle pelvien se décale ou se colle au dossier de la chaise.

La position assise résulte d’une flexion de l’articulation coxo-fémorale. Il faut s’assurer chez l’enfant qu’elle à bien une mobilité de 90 degrés sans entrainer le bassin.

Si cette articulation fonctionne normalement la position assise positionne la colonne vertébrale de la même façon que la position debout. Avec des variations identiques associées à la mobilité.

 

Les variations de l’angle sacro-lombaire modifient les rapports avec le contenu pelvien.

Avec les deux dessins précédents de la position assise, la bêtise à ne pas faire est de demander une correction du bassin. Vous remplacez une mobilité du bassin par une autre en sens contraire.

La mobilité du bassin n’existe pas c’est une anomalie. Sa mobilité est pelvi-lombaire.

La correction du bassin entraine une déformation de la courbure thoraco-lombaire. 

Le bassin ayant pris son indépendance il faut rétablir la continuité du sacrum avec la courbure lombaire.

 

La position assise s’y prête bien car le bassin est plus facile à contrôler assis que debout ou couché.

Le bassin est présenté ici en position assise avec la déformation du rachis qui l’accompagne. L'angle du bassin est anormal et inversé.