Le langage scolaire.

Le langage technique est inévitable pour donner de la cohérance au langage scolaire.

Le squelette et les désordres squelettiques sont une spécialité médicale. Une spécialité c’est avant tout un langage. On ne peut pas s’exprimer de la même façon en matière pénale ou économique. Les mots utilisés en médecine squelettique doivent correspondre comme en mathématique à une définition précise. C’est la condition pour que la compréhension soit la même pour tous. C’est d’autant plus nécessaire en matière squelettique que les comportements sont d’une grande variabilité. 

Avec le squelette on utilise des mots qui correspondent à des mots clés, tels que courbures, verticale, angles, espaces, division, liaison, Séparation. Définitions qui désignent des localisations sans précision.

La courbure en est le meilleur exemple. En disant à un enfant redresse ton dos. Il peut comprendre atténue la courbure de ton dos. Ou autre chose en fonction de la mobilité de sa colonne vertébrale.

La séparation des courbures à été établie par les anatomistes. Un énorme travail anatomique sans lien fonctionnel.

La verticale ce n’est pas seulement le fil à plomb, avec une base à la tibio-tarsienne et un sommet à la tête.

La division sépare des courbures dans le plan sagittal, mais elle sépare aussi des espaces tridimensionnels.

Il en est de même pour les liaisons, qu’elle soit angulaire ou tridimensionnelles.

Pour ces raisons j’ai été amené à utiliser des expressions différentes.

Pour la verticale j’utilise les disques de transition des courbures et leur position. Pour les parties mobiles les disques de translation liés à la verticale.

Je divise les courbures de la colonne vertébrale, mais je ne sépare pas le bassin de la colonne vertébrale.

Je sépare l’espace thoracique tridimensionnel en un espace sus et sous diaphragmatique.

 

Je sépare l’espace abdominal tridimensionnel en un espace sus et sous ombilical.  

Pendant la période scolaire l'enfant est capable de faire la connaissance, de la forme de son thorax en position assise.

Elle est associée aux orientations des diagonales dans l'espace thoracique.

Il faut s'assurer qu'il a bien assimilé deux dimensions de son thorax. 

On peut passer ensuite pendant la durée de ses études a la troisième dimension.

 

C'est l'objectif de l'image qui suit qui doit nous conduire a la forme de sa colonne vertébrale.

Il s'agit ici de la partie vertébrale liée au développement d'un thorax épais a gauche, et d'un thorax plat a droite. Avec les orientations inspiratoires correspondantes. 

 

 

Le passage a la deuxième dimension.

 

A gauche c’est l’étudiant qui regarde le tableau. Au centre ses acquisitions thoraciques. A droite un étudiant qui regarde celui qui regarde le tableau.

C’est en observant cet étudiant que vous pouvez faire la connaissance des courbures de la colonne vertébrale.

 

Qu’il soit debout ou assis l’homme est un animal vertical. Quelle que soit la forme de votre squelette,  il n’est possible d’en comprendre les fonctions que par rapport à la verticale. L’image de droite présente le thorax, associé aux vertèbres thoraciques de la colonne vertébrale. Elle présente une légère courbure liée aux dimensions du thorax.

 

 

Le moteur respiratoire est lié à  la verticale par l’intermédiaire des muscles intercostaux, du diaphragme et de l’abdomen.

P.I  correspond au petit muscle en rouge et bleu, attaché au centre de la courbure cervicale et aux premières côtes. C’est le pilier des muscles intercostaux.

C.Ph correspond au centre de la courbure du diaphragme.

P.A correspond au muscle qui relie le centre de la courbure du diaphragme, au centre de la courbure lombaire.

 

Ces muscles que je représente sous la forme de petits personnages sont au nombre de deux. Un à droite un a gauche pour chaque moitié du thorax.

 

 

Les courbures vertébrales cervicale et lombaire.

 

Une image c'est un raccourci peu importe les termes utilisés, elle permet de montrer de ce dont on parle. 

Contrairement  aux vertèbres thoraciques qui sont attachées au thorax, les vertèbres cervicales sont attachées à la tête, et les lombaires au bassin.

Mais elles sont aussi attachées aux vertèbres thoraciques, ce qui leur donne une liaison avec le thorax.

On peut séparer la courbure lombaire en deux parties.

Une partie attachée aux vertebres thoraciques, et l'autre attachées au bassin.

On peut séparer aussi la courbure cervicale en deux parties.

Une partie attachée aux vertebres thoraciques, et l'autre attachée a la tete.

La courbure pelvi-lombaire ou le bas du ventre.

Un redressement des courbures vertébrales ne change pas la position des disques de transition sur la verticale.

Cette image à gauche montre une mobilisation le bassin lié à la courbure lombaire. Vous perdez le contrôle de la verticale des disques de transition et la verticale des piliers anatomiques avec le centre phrénique.

 

La correction des courbures vertébrales commence par le contrôle des disques de transition. Obligatoirement associés au thorax pour garder la verticale des piliers anatomiques et du centre phrénique.

Cette image vous montre les quatre disques de transition des courbures. Vous pouvez voir que le thorax n'est lié qu'a deux courbures transitionnelles.

Pour faire un exercice il faut une image suggestive. Il faut la commenter en respectant un ordre précis.

Le bassin en tant que colonne vertébrale, et espace thoraco-abdominal.

 

Il possède une grosse articulation appelée coxo-fémorale qui s’articule avec le fémur.

En l’appelant ainsi les anatomistes ont commis une erreur dont ils ne pouvaient imaginer les conséquences. En effet ils ont ainsi individualisé le bassin par rapport à la colonne vertébrale dont il fait partie. Ce qui a conduit les professeurs de gymnastique puis les kinésithérapeutes et les autres à faire des bétises.

Cette articulation du bassin c’est l’articulation fémoro-vertébrale. Elle s’intègre à une fonction pelvi-lombaire puis thoraco-lombaire puis thoraco-cervicale et enfin cranio- cervicale. Ce qui la rend solidaire des piliers anatomiques et du centre phrénique.

Techniquement la colonne pelvi-lombaire, pour les enfants c’est le bas du ventre au dessous de l’ombilic que les enfants connaissent bien.

La colonne thoraco-lombaire. C’est le haut du ventre au dessus de l’ombilic sous les côtes.

En jaune c’est l’espace abdominal qui remplace l’espace thoracique avec ses quatre diagonales.

Avec à gauche les deux espaces au dessous et au dessus de l’ombilic.